GEMBLOUX le 16 décembre 2018

Notre déplacement à Gembloux

Depuis quelques jours, les médias prévoient un week-end hivernale. Je prends quelques renseignements sur la météo que l'on nous annonce pour le dimanche 16 décembre. En effet, précipitations sur tout le pays pour la nuit de samedi à dimanche! Je prends contact avec Atlas Car pour connaitre leur position: ils sont rassurants, pas de soucis pour eux, le voyage est bien maintenu. Me voici tranquillisé.

Arrive notre nuit avant le départ et durant celle-ci je me lève vers 4h30 pour un petit besoin (lol) et je ne sais pas trahir ma curiosité, il faut que je soulève le store pour regarder par la fenêtre. Quel fut mon étonnement, un superbe manteau blanc recouvrait notre petit village de Sendrogne. Je dois vous dire que c'était féerique, mais bien vite le réveil devient un peu différent. Ne devons-nous pas nous rendre en car à Gembloux? Et là, je réalise qu'il faut quand même prendre quelques précautions et surtout ne pas prendre du retard. Je décide donc de me lever, déjeuner (enfin une tasse de café...) et me mettre au travail pour dégager la voiture et vérifier si sous les 3-4 cm de neige il n'y a pas de verglas. Ouf, il n'y a que de la neige. Comme nous avons quand même une vingtaine de kilomètres à parcourir, nous décidons avec Gisèle de partir une demi-heure plus tôt. Chose faite, et avec un peu de précaution nous arrivons à notre point de chargement de Péville sans encombre avec une demi-heure d'avance (et dire que j'aurais pu me recoucher une demi-heure). Nous voici partis pour charger les Roteus à Beyne. Tout le monde est présent et comme à l'habitude pas un seul en retard, merci les Roteus. Après le dernier chargement à Chênée nous prenons l'autoroute pour la direction de Gembloux. Joseph (dit Jojo pour les dames) me confirme, que tous les cars sont obligés d'être équipés de pneus hiver, mais les routes sont complètement dégagées et nous arrivons dans le timing fixé à Gembloux. Une première salle nous accueille dans l'obscurité (une panne d'éclairage qui durera jusqu'à notre départ). Après la distribution des cartes, chacun s'en va faire son circuit 4, 7 ou 12 km. Je passe sous silence l'épisode des petits pains fromage à 9h00 du matin (soit plus de fromage, soit plus de beurre... chercher l'erreur). Quand chacun a été restauré, à 13h30 comme prévu le car vient nous chercher à pour nous conduire sur le site du Bois du Cazier. La catastrophe du charbonnage du Bois du Cazier de Marcinelle est la plus importante catastrophe minière survenue en Belgique le 8 août 1956. Elle causa la mort de 262 mineurs dont 136 italiens, 95 belges et autres nationalités. Elle est ensuite à l'origine d'une prise de conscience de la condition des ouvriers mineurs et des normes de sécurité dans cette industrie. Arrivés sur place, nous découvrons avec des yeux tout grands ouverts le magnifique marché de Noël dans les deux énormes halls qui constituent le site. Entre les odeurs affolantes du vin chaud, des gaufres au sucre, des saucissons, des jambons de toutes sortes et je vous dis pas toutes les dégustations possibles, on ne sait plus où tourner la tête. Les différents artisans qui créent de si jolies choses et si on se laissait aller, les soutes du car auraient été trop petites pour emporter ce qui était présenté. Voici maintenant venu le moment du retour. On nous attend au restaurant le Belmonte 2 pour 18h15 pour notre dernier repas de l'année pris en commun. Avec un timing sur mesure, le car nous dépose à deux pas de l'entrée du restaurant. Comme à la coutume, le patron nous accueille et nous installe aux tables qui nous sont réservées. Un menu et un service de qualité nous a été servi et ce toujours avec le sourire ainsi qu'à l'écoute des besoins de chacun. Il est maintenant temps de se quitter et de rentrer dans nos demeures. On se fixe déjà rendez-vous pour l'an prochain.

Je pense que chacun d'entre nous a vécu une superbe journée dans les différents moments de la journée.

Merci les Roteus pour votre bonne humeur et votre ponctualité, on se réjouit déjà de remettre cela l'an prochain.

Patrick